LA POMME DE TERRE POURRIE D’ORIGINE INDIENNE INONDE THIAROYE
Les commerçants dénoncent l’échec l’opération Tabaski du Gouvernement
S’il y a des opérateurs économiques de la banlieue qui se disent inquiets de la Tabaski, c’est bien les commerçants du marché de Thiaroye gare qui s’activent dans la vente de l’oignon et de la pomme de terre. Ces derniers rencontrés hier au niveau de leurs places d’affaires ont eu à dénoncer la mauvaise qualité de la pomme de terre d’origine indienne qui selon eux pourrit très rapidement et l’échec du Gouvernement concernant l’opération Tabaski.
Mbaye Diop commerçant crie son mécontentement « On souffre de cette pomme de terre de mauvaise qualité d’origine indienne car elle se pourrit très vite ». Et un autre commerçant du nom de Bass Ndiaye d’ajouter « Nous sommes fatigués de cette pomme de terre indienne car elle se pourrit rapidement et nous porte préjudice. Alors que certains parmi nous ont pris à crédit pour se lancer dans l’opération Tabaski ».
Mohamed Diallo un autre vendeur enfonce le clou pour dénoncer l’échec de l’Etat dans sa politique commerciale « Pour cette tabaski, l’Etat a échoué avec sa pomme de terre indienne qui laisse à désirer. Nous avons perdu beaucoup d’argent. Je crois que le Ministre du Commerce doit revoir les choses pour que ce problème ne se reproduise plus. Cette pomme de terre indienne périt vite et nous avons honte de le vendre aux sénégalais ».
Les clients ont eu à reconnaître la mauvaise qualité et la cherté de la pomme de terre indienne. « La pomme de terre indienne chère car le prix du sac de 25 kilogrammes s’échange à 8000 francs contre 6500 francs le mois passé. De plus, elle se pourrit rapidement, j’en ai fait l’expérience. C’est pourquoi, je n’ai acheté que 02 kilogrammes aujourd’hui pour les besoins de préparation du diner. Mais je vais attendre jusqu’à Dimanche après-midi pour revenir acheter en grande quantité. Sinon, ça va se pourrir très rapidement »s’indigne Aida Niang ménagère habitante Pikine tally bou bess.
Quant à l’oignon local qui inonde également le marché, son prix a aussi augmenté. Puisque le sac d’oignon local de 25 kilogrammes est échangé à 8000 francs contre 6500 francs. Une situation due selon les vendeurs à la nature du marché. « Nous sommes des commerçants, on ne peut pas acheter le kilogramme à 275 francs et vendre moins. Il faut qu’on augmente pour avoir des bénéfices. N’oubliez qu’il y a le transport à payer pour faire venir l’oignon du Walo »se justifie Abdoul Diallo.
