LES TRAVAILLEURS DE LA SOGAS VEULENT LEUR IMPLICATION SUR LE PROJET DE DÉLOCALISATION DE LEUR ESPACE DE TRAVAIL

PROJET DE DÉLOCALISATION DES ABATTOIRS DE SERAS VERS DIAMNIADIO

Les travailleurs de la Sogas souhaitent leur implication

Une implication dans le projet de délocalisation des abattoirs de la Sogas de Dalifort vers Diamniadio.C’est que réclament les travailleurs de la Société de gestion des abattoirs du sénégal(Sogas).Déclaration faite par les responsables du Syndicat unique des travailleurs, des abattoirs ,cuirs et charcuteries du sénégal(Sutaccs) affilié à l’Union démocratique des travailleurs du sénégal(Udts),centrale syndicale basée à Pikine.

D’après leur secrétaire général Mamadou Wade « On agite la délocalisation des abattoirs de la Sogas vers Diamniadio.Mais nous voulons que l’on implique car tout ce qui fait pour toi derrière toi sans toi est contre toi ».Et Djiby Dieng le chargé des revendications « Comme le projet de l’aéroport de Diass où on a eu à associer les travailleurs du transport aérien, on doit aussi nous impliquer pour celui des abattoirs de Diamniadio. A ce sujet, nous interpellons le Président de la république et notre Ministre de tutelle ».

Les abattages clandestins aux abords de la Sogas préoccupent également ces syndicalistes. « Ce qui nous fatigue, ce sont les abattages clandestins qui constituent un manque à  gagner énorme pour notre société et qui menacent nos emplois. Nous demandons à l’Etat de sévir contre cette situation qui menace notre secteur »déplore encore Mamadou Wade.

Ces travailleurs qui souhaitent également la révision de la Convention nationale collective de l’Agro-alimentaire ont profité aussi de cette tribune pour dénoncer le mépris des autorités. « Nous avons écrit notre Ministre de tutelle pour lui exprimer nos préoccupations sur Diamniadio et notre vision du secteur. Mais, elle fait la sourde oreille. Ce qui est inconcevable. Nous demandons aux autorités la révision de la Convention collective de l’agro-alimentaire devenue actuellement obsolète par rapport au coût de la vie. Car aujourd’hui ici à Sogas, on fonctionne avec les accords d’établissement. Si ce n’était pas ça, il serait très difficile de vivre avec les salaires en vigueur dans la convention » conclut Mamadou Wade.