INSECURITE ROUTIERE SUR LA ROUTE DE ICOTAF TEXACO
Les populations dans le désarroi exigent le désencombrement et l’érection de ralentisseurs
Un désencombrement de la voie publique suivie de l’érection de ralentisseurs. C’est ce que réclament les habitants de la Pikine-Est riveraines de la route d’Icotaf très prisée par les automobilistes et piétons. A l’origine de cette demande, un accident mortel qui s’est encore produit ce Dimanche sur cet axe routier. C’est un vieillard du nom de Louis Mendy âgé de 72 ans qui a été fauché mortellement par un car de bus Tata de l’Aftu de la ligne 49 conduite par un chauffeur du nom d’I.D.
Le conducteur I.D juste après son forfait a pris la tangente pour ensuite se constituer prisonnier au niveau du Commissariat de Thiaroye de peur d’être lynché par la foule.
Par la suite, les sapeurs -pompiers arrivées 15 minutes après les limiers de Thiaroye ont eu du mal à évacuer le corps sans vie de la victime par défaut de moyens logistiques pour être restés sur place pendant plus de 03 tours d’horloge.
Les populations tourmentées par la recrudescence des accidents après celui survenu à Tally Bou Bess où une gamine avait été écrasée mortellement devant son domicile par un car Ndiaga Ndiaye et ceux ayant affecté des élèves de l’école élémentaire publique 03 A en 2010 sont montées au créneau pour exiger des ralentisseurs et un désencombrement de la voie publique. « On souffre de cette anarchie sur la voie publique. Les cars rapides et Ndiaga Ndiaye étouffent Cité Pépinières et environs. Nos enfants ne sont plus en sécurité car ces chauffeurs conduisent n’importe comment .C’est un désordre total qui règne ici. Nous demandons au maire Issakha Diop d’y trouver des solutions. Car trop, c’est trop »se désole Pape Diallo ,un habitant de la Cité Pépinières de Pikine-Est.
Autre doléance formulée par ces populations, c’est l’érection de ralentisseurs le long de la route Icotaf et des panneaux de signalisation. « Les grandes artéres de la route Icotaf doivent avoir des ralentisseurs surtout devant les écoles publiques car les véhicules surtout les transports en commun roulent à vive allure »dénonce Abdou Seck pour conclure.