L’UTS RÉCLAME LA RÉVISION DE LA CONVENTION COLLECTIVE DE LA CHIMIE

DIFFICULTÉS CRIARDES DANS LE SECTEUR DE LA CHIMIE

L’Uts exige la révision de la Convention collective

Une révision de la Convention collective du secteur de la Chimie. C’est ce qu’exige l’Union des travailleurs du sénégal(Uts),centrale syndicale basée à Pikine.Déclaration faite hier par ses responsables lors d’une session de formation au profit de leurs délégués du personnel qui s’activent dans le pétrole et de la chimie organisée conjointement par le Syndicat national des travailleurs de la chimie du sénégal(Sntcs)et la fédération industrielle chimique(Fnic)affiliée à la Cgt France. « Il faut qu’on révise la Convention nationale de la Chimie puisque les textes régissant cette Convention actuellement en vigueur datent de l’Afrique occidentale française »a fait comprendre Aliou Ndiaye.Car a –il tenu à faire savoir « Les travailleurs de la Chimie sont confrontés à d’énormes difficultés dont des risques liés à la manipulation des produits et de l’odeur qu’ils respirent au sein des entreprises ».

Pour le secrétaire général de la Fnic de France Olivier Grevet « Les travailleurs travaillent dans des conditions difficiles et vivent dans la précarité. Et cette situation n’est due rien d’autre qu’au système capitaliste. Il faut donc penser au Sénégal à revoir la Convention collective de la Chimie pour permettre aux travailleurs de vivre dans des conditions décentes ».

La découverte du Pétrole qui suscite la polémique dans le landerneau politique préoccupe également les syndicalistes qui invitent nos gouvernants à une gestion saine des ressources. « Nous demandons que les ressources pétrolières découvertes soient utilisées à bon escient pour que les travailleurs puissent y trouver leurs comptes et que notre pays puisse en bénéficier »a encore fait comprendre Aliou Ndiaye.Et le syndicaliste français pétrolier Patrick Biondi d’ajouter « Il faut que l’exploitation du pétrole puisse profiter aux travailleurs et au Sénégal .Le Sénégal doit pouvoir raffiner d’abord son pétrole pour pouvoir l’écouler. Sinon s’il prend le risque d’amener à l’extérieur le pétrole pour le raffiner, ça serait un énorme gâchis ».